Symphonie
Petite symphonie extatique pour "La Directissime"
Dans cette pièce, la pénombre.
Sous son manteau déployé,
éclosent les soupirs de deux amants enlacés, nus.
A chaque effleurement, chaque caresse,
chaque souffle, chaque parole,
sa note musicale.
Toucher, entrevoir et deviner, goûter, humer, ...
Sensations ponctuées de silences attentifs,
qui s'écrivent sur la partition des corps
qui se cherchent, se découvrent,
s'appellent et se repoussent
une fraction de temps, immobilisée,
pour mieux goûter l'instant.
Palpitations délicates à l'âme, sensuelles,
chargées d'émotions et de vie,
qui à chaque variation
déposent des touches de couleurs réinventées
sur la toile magnifique d'une rencontre toujours impromptue.
L'ombre devient alors lumière
et signe la venue d'un abandon prometteur.